REPARER POUR UN MONDE DURABLE !
C’est une idée qui nous vient des Pays Bas, plus précisément d’Amsterdam, où une élue écologiste des années 1990, Martine POSTMA, a lancé cette initiative. Depuis lors, le réseau ne cesse de s’étendre, particulièrement en Allemagne, en Hollande, et en Belgique qui compte déjà 175 Repair café.
Comme beaucoup d’entre nous, Mme Postma était fatiguée de voir des objets ou des appareils d’usage quotidien finir prématurément leur vie à la poubelle, faute de réparations possibles. (Qui n’a pas fait l’expérience d’apporter un appareil à réparer et d’apprendre que le devis coûterait pratiquement le prix d’un appareil neuf ?)
Le concept d’obsolescence programmée, soit la fabrication d’objets dont la durée de vie est limitée et/ou dont la réparation s’avère impossible, éclaire cette thématique et apparaît de plus en plus souvent dans les médias. C’est en réaction contre cette tendance du « tout-à-jeter » qu’est né le Repair café.
Alors qu’est-ce un Repair café ?
C’est un lieu et un temps définis où de bons bricoleurs, voire des pros, mettent gratuitement à disposition leur temps, leur savoir-faire, leur outillage et, dans la mesure du possible, des pièces de rechange, pour permettre aux propriétaires d’objets défectueux de les réparer en étant solidement encadrés.
Les initiateurs de ces manifestations sont motivés par plusieurs objectifs : économique (réparer plutôt que racheter), écologique (réparer plutôt que jeter), et social (promouvoir l’entraide et les échanges). Le but est aussi de redonner aux propriétaires une maîtrise de leur environnement matériel ; qui n’a pas déjà éprouvé un grand sentiment d’impuissance devant une machine à café dont le témoin ne s’allume plus, un vélo dont la roue maille, un smartphone muet ou encore un aspirateur asthmatique ?
Le Repair café suscite donc un grand enthousiasme dans le public, preuve en est le succès de celui qui a été installé dans les murs du comptoir de Lausanne par la FRC au mois de septembre : plus de deux cents personnes se sont présentées avec des objets sous le bras à réparer, et la majeure partie d’entre elles sont reparties enchantées d’avoir prolongé la vie de leur matériel.
A Neuchâtel aussi l’idée a émergé et un Repair café réunissant une dizaine d’associationsNous vous accueillons pour réparer vos objets courants avec l’assistance d’experts bénévoles: électro-ménager, multimédia, outils, outils électriques, habits, sacs, petites réparations vélo.
Info du Repair-café de Neuchâtel:
https://repaircafeneuchatel.wordpress.com/https://repaircafeneuchatel.files.wordpress.com/2015/08/courrier-neuchc3a2telois-21-01-2015-p-3.pdf
"Les livres vagabonds"
Le principe est de faire circuler des livres en les « libérant » dans une autre boîte à livres pour qu'ils puissent être retrouvés et lus par d'autres personnes, qui les relâcheront à leur tour ou en délivreront d'autres, si elles le souhaitent.
« Libérer » ses livresSi vous repérez une boîte à livres, et si un livre vous intéresse, prenez-le, lisez-le puis « délivrez-le », si vous le désirez. Aucune obligation de le rendre où on l’a pris, peut être déposé dans une autre boîte à livres. Vous pouvez vous-même enrichir ce circuit en sortant vos propres livres de vos étagères : ceux que vous avez aimés, ceux que vous souhaitez partager. Merci de donner des livres des romans, des policiers, des livres pour enfants, des livres à thème en bon état.
L'équipe des Livres Vagabonds, constituée d'une douzaine de personnes de toutes générations mais animées par la même motivation, a travaillé à la peinture, au montage et à l'installation des bibliothèques de rue ainsi qu'à la récolte et au soin du premier lot de livres. Elle se charge toujours de la surveillance et de l'entretien des boîtes.
Emplacements boîtes à livres
1. Route de Soleure, vers la boutique "Au bonheur des petits Lus"
2. Rue du Faubourg 2
3. Vieille Ville (devant Ville 30)
4. Place de jeux de la Petite Thielle
5. Route de Bâle, vers la boîte à journaux
6. Rue du Temple, coin Chypres
« Depuis mon enfance la nature m’interpelle et me fascine. Elle nous nourrit, nous soigne et nous permet de nous ressourcer. Plus que jamais je pense qu’il faut en prendre soin afin de la transmettre dans le « meilleur état possible » aux générations futures. Voilà ce qui me motive à m’engager dans « Le Landeron après Demain » !
Dans la vie, la nature est un peu le fil rouge de mes activités au quotidien. Interpellée par l'impact de l'humain sur son environnement, j'ai envie de participer au changement positif de la société en vivant le mieux possible ici et maintenant. LeLanderonAprèsDemain, un projet pour unir les forces de chacun.
De formation commerciale, j’ai travaillé pour différentes entreprises, toujours dans le domaine du service à la clientèle. Habitant Le Landeron depuis des décennies, j’ai conscience d’être un privilégié et souhaite, à mon niveau, m’engager pour un développement durable et harmonieux de notre village à l’origine agricole, qu’il puisse garder son lien à la Terre dans une nature préservée, que ses habitants s’y sentent bien, puissent maintenir et développer la solidarité et le vivre ensemble dans un esprit d’ouverture et de bienveillance.
Entrepreneur